Pianiste et chanteur influencé entre autres par Mike Garson et Gérard Jouannest (respectivement musiciens de Bowie et de Brel), Julien Ribot s’inspire aussi beaucoup d’univers graphiques et cinématographiques comme ceux de David Lynch, Roland Topor, ou Tim Burton pour son 2e album. Intitulé La Métamorphose de Caspar Dix et paru en 2004, celui-ci démontre alors la capacité de l’artiste à construire un univers riche et complexe autour d’une histoire onirique, servie par une pop sensible et inventive.
Il revient aujourd’hui avec VEGA, un disque écrit entre Paris, Berlin, Copenhague, Rome et Florence... Sans être un album concept, ce nouvel opus possède une grande cohérence et construit cette fois encore un univers attachant et subtil. Julien Ribot décrit ici une quête d’identité et de paix intérieure à travers 14 titres qui sont autant d’expériences personnelles tristes ou plus joyeuses, mais toujours édifiantes.
Son disque le plus personnel a été réalisé avec une nouvelle équipe de musiciens, et Ribot y affirme pleinement son statut d’artiste solo et sa capacité à créer des univers qui lui sont propres. L’enregistrement de cet album aura été l’occasion de riches expériences, comme l’enregistrement de cordes à Londres, ou la rencontre avec Mieko Miyazaki, tombée amoureuse du projet de Julien. La japonaise est tout simplement l’une des plus fameuses joueuses de koto au monde, et son instrument illumine Le Rêve de Tokyo. Enfin, notons également la présence de la compagne de Julien Ribot, Annabelle, qui co-signe deux titres (La Nuit et Les Jardins de Boboli) et les chante en duo sur l’album.
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